Le nouvel outil de communication qui remplace Skype, Lync, SharePoint et peut-être un jour Outlook, Microsoft Teams, poursuit sa conquête des postes de travail du monde entier. D’une installation facultative, Teams est passé dans le pack Microsoft 365 (ex Office 365) comme un logiciel intégré à la suite bureautique, même si celui-ci ne bénéficie pas encore de l’harmonie graphique des programmes Word, Excel, PowerPoint.
Etendu au monde du libre et surtout des systèmes d’exploitation concurrents de Windows 10, le logiciel Microsoft Teams est maintenant compatible avec GNU Linux et plus précisément sur les OS à base de Red Hat. Ce tutoriel explique comment télécharger et installer Microsoft Teams sur Fedora, CentOS et RHEL, Red Hat Enterprise Linux. C’est évidemment gratuit, comme sur Windows. Quelques lignes de commande pour une opération à réaliser en quelques instants.
La distribution CentOS est orientée vers les entreprises et tous ses paquets sont compilés à partir des sources Red Hat Enterprise Linux. Ce clone de RHEL est utilisé par plus de 20% des serveurs web Linux, en troisième place derrière Ubuntu et Debian.
Ce tutoriel fonctionne sur CentOS 6.x, 7.x et autres versions équivalentes. Créer un utilisateur et en faire un compte root CentOS se fait en quelques commandes, détaillées ci-dessous.
Créer un nouveau compte utilisateur avec droits root sur CentOS
1. Ouvrir un Terminal ou établir une connexion SSH :
2. Créer le nouveau compte utilisateur en tant que root :
adduser julien
3. Définir le mot de passe de ce nouveau compte :
passwd julien
4. Attribuer les privilèges root :
visudo
5. Chercher la ligne :
## Allow root to run any commands anywhere
6. Ajouter une ligne juste en dessous pour donner les droits root au nouveau compte :
julien ALL=(ALL) ALL
7. Enregistrer et quitter l’éditeur :
:wq!
8. Le nouveau compte user peut maintenant exécuter des commandes en tant que root.
Les applications Java ne se gèrent pas aussi simplement qu’une application pour Windows. La plupart des logiciels, comme LibreOffice, Adobe Photoshop, Ciel Compta et bien sûr les packs Microsoft Office, prennent directement en compte l’ajout d’une nouvelle police de caractère dès lors que celle-ci est installée au niveau du système d’exploitation.
Ce tutoriel explique comment ajouter des polices d’écriture sur un serveur qui exécute une application Java, c’est-à-dire qui utilise un JDK Oracle ou OpenJDK, sur environnement Windows (toutes versions, Server comme workstation) et Linux (Ubuntu, Debian, CentOS, Fedora, Red Hat…). Il ne s’agit pas seulement d’ajouter les fichiers TrueType ou autre format de fonte numérique dans le système d’exploitation, mais de faire comprendre au serveur Java de les utiliser.
Polices de caractères à utiliser par Java, sous Windows
1. Copier coller les fichiers qui correspondent aux polices de caractère dans le dossier d’installation de Java, par exemple C:\Program Files\Java\jdk1.8.0_201\jre\lib\fonts sur pour la version 64 bits, ou C:\Program Files (x86)\Java\jdk1.8.0_201\jre\lib\fonts pour un JDK installé en 32 bits.
2. Redémarrer le service local ou le serveur applicatif qui exécute le logiciel central (ou carrément reboot Windows).
Polices de caractères à utiliser par Java, sous Linux
1. Déposer une copie des polices de caractère dans le dossier d’installation, par exemple dans /opt/jdk1.8.0_201/jre/lib/fonts
2. Redémarrer le serveur ou le service qui fait tourner l’application Java.
Contrôler un serveur à distance, dépanner un collègue par télémaintenance ou faire du télétravail en période de confinement, les raisons pour vouloir accéder à distance à un poste Linux doté d’un environnement graphique sont nombreuses. Plusieurs logiciels existent pour cela, des payants comme des gratuits. Les plus connus sont VNC, Teamviewer, X2Go mais le monde Linux peut aussi profiter du protocole Microsoft RDP pour être piloté à distance. RDP version Linux, ou XRDP, qui s’utilise comme si on se connectait à une machine Windows. Ainsi, les postes clients Windows n’auront pas à changer leurs habitudes (Connexion Bureau à distance / MSTSC) et les clients Linux sont également les mêmes (rdesktop, freerdp, Remmina…). Aussi, xrdp permet de mettre à disposition un accès à distance via la plateforme Microsoft RDS et ses RemoteApps.
XRDP est open source et gratuit, ce qui en fait un avantage non négligeable pour contrôler un parc informatique composé de postes et serveurs Linux. Ce tutoriel explique comment installer xrdp sur Fedora, Red Hat et CentOS, ainsi que comment s’y connecter depuis un poste distant Windows ou Linux. Les deux méthodes sont expliquées, à la fois par dnf et par yum.
La même procédure pour Debian et Ubuntu est à lire ici.
Installer XRDP sur Red Hat (RHEL), CentOS et Fedora
Prérequis : un environnement graphique sur le poste ou le serveur RHEL, CentOS ou Fedora. Sinon, en installer un comme Xfce par exemple.
Avec DNF
1. En local ou à distance, ouvrir un Terminal ou une connexion SSH sur le poste auquel il faudra accéder à distance.
2. Exécuter une mise à jour de la liste des paquets disponibles :
sudo dnf update
3. Taper ou copier / coller la commande suivante pour installer xrdp :
sudo dnf install -y xrdp
4. Activer xrdp en tant que service système pour que l’outil démarre tout seul à chaque démarrage.
sudo systemctl enable xrdp
5. Démarrer le service :
sudo systemctl start xrdp
ou simplement redémarrer le système d’exploitation :
sudo reboot
6. Le poste CentOS, Fedora ou RedHat est prêt pour être piloté à distance.
Avec YUM
1. Ouvrir un Terminal ou un tunnel SSH distant.
2. Chercher les dernières mises à jour disponibles :
sudo yum update
3. Exécuter la commande suivante pour installer le paquet xrdp :
sudo yum -y install xrdp
4. Activer le service système xrdp pour un démarrage automatique à chaque reboot :
sudo systemctl enable xrdp
5. Démarrer le service xrdp :
sudo systemctl start xrdp
ou redémarrer le système d’exploitation :
sudo reboot
6. L’accès à distance au serveur ou PC sur base Red Hat est maintenant opérationnel.
Firewall
S’il y a un firewall actif sur la machine, penser à ouvrir le port xrdp. Par défaut le 3389 :
Depuis un poste distant, la procédure est la même que pour joindre un Bureau à distance RDP de Windows.
Depuis Windows
1. Ouvrir l’outil Connexion Bureau à distance depuis le menu Démarrer ou en commande mstsc.exe.
2. Taper le nom du poste Linux (son hostname).
3. Un écran s’ouvre pour s’identifier : laisser Xorg, indiquer un nom d’utilisateur et le mot de passe associé.
4. Les options habituelles de Microsoft Bureau à distance sont compatibles, par exemple pour choisir la résolution d’affichage écran.
Depuis Linux
Windows Remote Desktop Connection, Remmina ou rdesktop.
Remarque : rdesktop a un problème avec le clipboard, il est recommandé de le désactiver par cette option côté client : -r clipboard:off.
Soit par exemple : rdesktop -r clipboard:off pcfedora
Impossible de se connecter ?
Si la connexion ne se fait pas ou que l’écran reste noir, il faudra se déconnecter (log out) ou redémarrer l’OS (reboot) et à nouveau essayer de se connecter à distance mais sans s’être identifié sur le poste local. On reboot, on ne se logue pas en local et on essaie tout de suite le contrôle à distance.
Node.js est une plateforme pour héberger des applications web et des sites internet qui utilise JavaScript. Libre et multi-plateformes, NodeJS est compatible Windows, macOS, Android et bien sûr Linux. Il est facile d’installer Node.js sur Ubuntu et Debian mais pas plus difficile de le faire sur son concurrent de noyau. Ainsi, voici le tutoriel pour installer Node.js sur les distributions Red Hat Enterprise Linux (RHEL), CentOS, CloudLinux et Fedora, depuis les dépôts officiels. Il s’agit des distros basées sur Enterprise Linux. Pourquoi ce tuto ? Car le site officiel ne mentionne pas clairement ces informations, ici la solution est expliquée de manière simple et résumée en une courte procédure.
Depuis la version 10.x, Node.js est uniquement disponible en architecture 64 bits x86_64. Le i386 (32 bits) n’est donc plus supporté.
Installer / upgrade Node.js 13 sur RHEL, Fedora, CentOS
2. Utiliser dnf pour l’installation dans la version choisie :
sudo dnf install nodejs
Installer les outils de développement Node.js
sudo dnf install -y gcc-c++ make
Vérifier la version de Node.js installée
node --version
Et la version de npm :
npm --version
Compatibilité Node.js et RHEL, CentOS, Fedora
Compatibilité Node.js et RHEL
Node.js est compatible Red Hat Enterprise Linux 6, 7 et 8. RHEL 6 ne supporte que Nodejs 11 au mieux, pas 12.x ni ultérieur.
Compatibilité Node.js et CentOS
Idem pour Cent OS : NodeJS est compatible CentOS 6, 7 et 8 mais la CentOS6 est limitée à Node 11.
Compatibilité Node.js et Fedora
Les versions semestrielles de Fedora compliquent le tableau des compatibilités. Tout est indiqué en architecture 64bits. L’éditeur indique que la distribution équivalente Korora Linux doit aussi supporter les mêmes versions.
D’origine, le système d’exploitation CentOS version 7 est protégé par un logiciel intégré de pare-feu, firewalld. Ce firewall applicatif empêche ainsi les tentatives d’intrusion depuis l’extérieur, c’est-à-dire depuis internet mais également depuis un réseau local. Ainsi, après l’installation d’un serveur web, d’une connexion à distance RDP / VNC ou d’un logiciel métier, il ne faut pas oublier d’autoriser les flux entrants et sortants pour un fonctionnement en réseau des outils. Mais lorsque le réseau d’entreprise possède déjà une protection suffisante, qu’on n’a pas besoin du pare-feu logiciel d’origine ou qu’on préfère ne pas en avoir pour réaliser des tests de connexion, on peut aussi simplement vouloir arrêter le pare-feu logiciel firewalld d’un système CentOS, qu’il soit poste de travail ou serveur.
Passer le firewall sur disable n’est pas recommandé si vous n’avez pas une raison précise pour le faire. La sécurité de la machine, workstation ou server, n’est pas assurée sans protection de type pare-feu. Alternative possible, le logiciel libre iptables. Il est d’ailleurs nécessaire de désactiver firewalld pour utiliser iptables ou un autre logiciel pare-feu.
Désactiver le pare-feu logiciel firewalld de CentOS 7
Ces commandes permettent de disable firewalld sur CentOS7.
1. Vérifier si firewalld est actif :
systemctl is-enabled firewalld
2. Si le résultat affiché est « enabled » cela signifie que le pare-feu firewalld est actif sur la machine.
3. Désactiver le démarrage automatique firewalld avec le système d’exploitation :
4. La commande suivante permet de couper immédiatement firewalld :
systemctl stop firewalld
5. Vérifier si le pare-feu est bien disable et inactif :
systemctl is-enabled firewalld
disabled
systemctl is-active firewalld
unknown
Désactiver le démarrage manuel de firewalld
Si le démarrage automatique de firewalld a été désactivé, il est toujours possible de le relancer à la main via la commande « systemctl start firewalld » : pour empêcher firewalld de pouvoir être démarré manuellement, saisir la commande suivante :
systemctl mask firewalld
Qui renvoie :
Created symlink from /etc/systemd/system/firewalld.service to /dev/null.
Ainsi, il ne sera plus possible de démarrer firewalld :
systemctl start firewalld
Failed to start firewalld.service: Unit firewalld.service is masked.
On peut avoir l’habitude de travailler sur Linux, que ce soit sur une base de Debian, Red Hat, SUSE, Slackware ou sur l’une de leurs déclinaisons, et s’emmêler parfois les pinceaux pour se rappeler sur quelle version de système d’exploitation on est connecté à distance. Si tout utilisateur de Linux connait la commande « uname » qui permet d’identifier l’architecture de la machine, la version du kernel ou le hostname, le complet uname -a n’affichera pas la version de la distribution sous sa dénomination commerciale.
Ce tutoriel donne la commande pour connaitre la version exacte du système d’exploitation, non pas l’information kernel mais pour l’appellation commune de la distribution Linux basée sur Red Hat (RedHat, CentOS, Fedora).
Plus précisément, le noyau RHEL pour entreprise a été repris dans plusieurs distributions dérivées : CentOS, Oracle Linux, Asianux, ROSA, ClearOS, Scientific Linux, CERN Linux mais aussi Google Search Appliance, Check Point SecurePlatform, Cisco Unified Communications Manager, VMware ESX et Amazon Linux. Toutes ces distributions sont basées sur un noyau Red Hat Enterprise Linux et sont donc compatibles avec les commandes indiquées ci-dessous.
Les limites de uname
Exemple de commande uname -a :
# uname -a
Linux vmcentos 3.10.0-862.3.3.el7.x86_64 #1 SMP Fri Jun 15 04:15:27
UTC 2018 x86_64 x86_64 x86_64 GNU/Linux
Impossible de savoir qu’il s’agit d’un système CentOS version 6, 7 ou autre.
Par contre, un simple « uname -r » va indiquer la version du kernel et donc savoir quelle est la base commune à RHEL utilisée par la distribution dérivée. Une information qui peut suffire dans certains cas mais qui ne donnera pas d’indice clair sur la dénomination commerciale du système d’exploitation actuellement en place.
Connaitre la version commerciale Red Hat, CentOS, Fedora
1. Ouvrir un Terminal local ou une connexion distante SSH sur la machine Linux.
2. Taper la commande suivante :
# cat /etc/redhat-release
3. Le retour affiche la dénomination commerciale du système d’exploitation CentOS, Fedora ou RedHat. Par exemple :
Vous avez installé un CentOS desktop avec l’interface graphique KDE et celle-ci plante ? Vous souhaitez convertir une workstation en server ? Finalement, KDE n’est pas mieux que Gnome donc autant supprimer les paquets pour éviter d’avoir à les mettre à jour et de risquer des failles de sécurité ? Ce tutoriel explique comment supprimer l’interface graphique KDE d’un système CentOS, la distribution Linux basée sur Red Hat. Réalisé sur CentOS7, cette commande est compatible avec les sous-versions du système d’exploitation libre.
A ne pas faire si vous ne savez pas de quoi il s’agit ou si vous ne maitrisez pas suffisamment les lignes de commande pour s’en sortir sans souris à l’écran.
1. Ouvrir un Terminal en local ou une connexion distante SSH.
2. Taper la commande suivante :
yum groupremove "KDE Plasma Workspaces"
Attention à vérifier les paquets qui seront supprimés et surtout les dépendances par rapport aux logiciels et utilitaires dont vous pourriez avoir besoin par la suite.
Lorsque l’on installe une distribution Linux CentOS à partir de l’ISO minimal ou netinstall, seule la version serveur en ligne de commande sera disponible. Comprendre par là qu’aucune interface graphique ne sera installée, ne laissant ainsi que le prompt à l’utilisateur pour travailler sur sa machine. Si cela convient aux serveurs d’entreprise, pour économiser des ressources et éviter des bugs liés aux paquets graphiques, ce n’est pas suffisant pour un poste de travail d’utilisateur. Aussi, pour ajouter le support de la souris à un serveur, par exemple pour gérer en local une application métier qui nécessite un environnement visuel, on peut ajouter l’interface graphique sur une version minimale de CentOS.
Ce tutoriel explique donc comment ajouter l’environnement de bureau KDE sur CentOS, une interface visuellement très proche de Windows avec l’équivalent du menu Démarrer de Microsoft.
CentOS (pour Community enterprise Operating System) est une distribution Linux destinée à usage serveur mais des développeurs d’applications et des administrateurs système peuvent vouloir utiliser la même version en workstation. CentOS est quasiment identique à Red Hat (RHEL).
Installer l’environnement KDE sur CentOS
1. Se connecter en Terminal ou en SSH sur la machine CentOS.
2. Vérifier et installer les dernières mises à jour :
yum update && yum upgrade
3. Taper la commande suivante :
yum groupinstall "KDE Plasma Workspaces" -y
4. Après installation des paquets, il faut regarder quelle interface est définie par défaut :
systemctl get-default
Si le résultat « multi-user.target » apparait, l’environnement KDE ne se lancera pas au prochain reboot.
systemctl set-default graphical.target
Doit renvoyer :
Removed symlink /etc/systemd/system/default.target. Created symlink from /etc/systemd/system/default.target to /usr/lib/systemd/system/graphical.target.
Vérifier la manipulation :
systemctl get-default
graphical.target
5. Redémarrer le système d’exploitation pour voir l’interface graphique KDE se lancer automatiquement.
Remarque : si on ne peut/veut pas redémarrer, on peut forcer le GUI avec cette commande : systemctl isolate graphical.target
6. La machine CentOS tourne maintenant avec KDE comme environnement graphique par défaut.
Si tous les environnements graphiques Linux permettent de gérer les paramètres de l’ordinateur de manière assez simple et aussi proche qu’un système Windows, la plupart des serveurs d’entreprises ne tournent qu’en version minimale et sont donc dépourvus de la souris. Cela n’empêche pas les administrateurs de pouvoir tout configurer avec des lignes de commande, aussi puissantes en shell qu’en Windows PowerShell.
Ce tutoriel explique comment modifier la date et/ou l’heure d’un système Linux avec une simple ligne de commande. Ce n’est pas tant la commande qui est compliquée à retenir mais plutôt la syntaxe pour définir date et heure car il n’y a pas de réelle logique.
Si l’on peut configurer les postes et serveurs membres d’un domaine LDAP ou Active Directory pour qu’ils se calent sur l’heure du serveur principal, les machines indépendantes peuvent subir un décalage horaire du fil du temps si elles n’ont pas accès à internet ou à un serveur de temps NTP (Network Time Protocol) pour synchroniser l’horloge locale.
Cette procédure fonctionne avec toutes les distributions Linux, comme par exemple Debian, Ubuntu, Red Hat, CentOS, Fedora…
Modifier la date et l’heure sous Linux
1. Ouvrir un Terminal.
2. Taper la commande « date » pour afficher la date et l’heure courante du système.
3. La syntaxe de la commande est la suivante :
date MMDDHHmmAA
MM = mois sur deux chiffres
DD = jour sur deux chiffres
HH = heure sur deux chiffres
mm = minutes sur deux chiffres
AA = année sur deux chiffres
Par exemple pour changer la date au 1er septembre 2017 à 09h37 : date 0901093717
4. Refaire un « date » pour vérifier que la modification ait bien été appliquée.
Si l’installation du navigateur Google Chrome est très simple à réaliser sous Windows, la même opération sous Linux est équivalente mais s’avère un peu plus complexe quand on n’utilise pas un environnement graphique habituel avec ses assistants. La mise en place n’est pas automatique et nécessite quelques étapes en ligne de commande pour obtenir le navigateur internet sur son ordinateur Ubuntu, Debian, Fedora, OpenSuse, RedHat, CentOS ou autre distribution équivalente basée sur les paquets DEB et RPM.
Puisque sous Linux, tout est plus compliqué ou plus simple, selon les points de vue, voici différentes manières d’installer le navigateur Google Chrome sur Ubuntu, Debian, Fedora, Red Hat, CentOS et autres distributions.
Télécharger la dernière version de Google Chrome sur Linux
Sous Linux, il existe une manière simple et rapide de tester les performances d’un disque dur. Mieux qu’un logiciel à installer, l’outil hdparm ne prend que quelques secondes pour donner une idée des performances d’un serveur ou d’un poste de travail classique.
Installer l’outil Linux hdparm
Le paquet hdparm est sûrement préinstallé sur le système mais au cas où :
sudo apt-get install hdparm sous Debian et Ubuntu
yum install hdparm sous Red Hat, Suse, CentOS et Fedora
Utiliser hdparm
Avec les réglages par défaut, on obtient déjà des résultats intéressants :
(sudo) hdparm -tT /dev/sda
HDPARM sur une VM d’un cluster VMware ESXi sur SAN :
HDPARM sur serveur physique avec disques SAS 15KRPM RAID1 :
HDPARM sur serveur physique avec disques SSD RAID10 :
HDPARM sur machine virtuelle d’un serveur VMware vSphere avec disques SSD RAID10 :
Pour information, les deux derniers exemples sont basés sur la même machine physique (Dell PowerEdge R620 avec 6x200Go SSD en RAID10 sur une PERC H710). On voit que la couche VMware coûte un peu en performances disque. La VM d’exemple était la seule hébergée sur ESXi 5.5u3, donc avec le maximum de performances possible, avec les drivers Open VM Tools.
Beaucoup d’options sont configurables : man hdparm ou sur la doc Ubuntu.
L’installation d’une machine virtuelle sous VMware vSphere, VMware Workstation, VMware Fusion ou VMware Player implique d’installer les drivers (pilotes) du matériel virtuel. Ces VMware Tools sont à installer sur tous les systèmes (Windows, Linux, etc). Si l’installation sous Windows se fait en quelques clics, un serveur Linux en mode console ne se configure pas de la même façon.
Ce tutoriel explique comment installer les drivers VMTools sur distributions Linux : Ubuntu, Debian, Red Hat, Fedora, CentOS et autres OS associés.
Installer les VMware Tools sur Ubuntu / Debian
1. Avec le vSphere Client, depuis la Console de la VM, aller dans le menu VM, Guest, Install/Upgrade VMware Tools. L’ISO des Tools va être chargé dans la machine virtuelle.
2. Ouvrir une console locale ou distante pour créer un dossier de montage : sudo mkdir /mnt/cdrom
Confirmer la commande en saisissant le mot de passe root ou utilisateur autorisé.
3. Monter le disque : sudo mount /dev/cdrom /mnt/cdrom
La commande peut renvoyer un message qui indique que le média est protégé en écriture et qu’il sera monté en lecture seule, cela suffit pour lire les fichiers de l’ISO.
4. Lister les fichiers pour identifier la version exacte des VM Tools : ls /mnt/cdrom
Dans cet exemple : VMwareTools-9.4.12-2627939.tar.gz (ESXi 5.5u2 à jour)
5. Extraire les fichiers de l’archive dans un dossier : tar xzvf /mnt/cdrom/VMwareTools-x.x.x-xxxx.tar.gz -C /tmp/
Dans notre exemple, cela donnerait : tar xzvf /mnt/cdrom/VMwareTools-9.4.12-2627939.tar.gz -C /tmp/
Les fichiers sont extraits et listés dans la console.
6. Aller dans le dossier de décompression des VMware Tools : cd /tmp/vmware-tools-distrib/
7. Installer les VMTools : sudo ./vmware-install.pl -d
« -d » permet de valider chaque étape avec les paramètres par défaut.
Si le message suivant apparait : « open-vm-tools are available from the OS vendor and VMware recommends using open-vm-tools. See http://kb.vmware.com/kb/2073803 for more information. » , il convient d’installer les Open VMTools de cette façon : sudo apt-get install open-vm-tools
Note : un sudo apt-get update est peut-être nécessaire pour installer ce paquet.
Installer les VMware Tools sur Fedora / Red Hat / CentOS
1. Avec le vSphere Client, depuis la Console de la machine virtuelle, aller dans le menu VM, Guest, Install/Upgrade VMware Tools. Cela va charger l’ISO des VMTools dans le lecteur CD de la VM.
2. Ouvrir une console pour créer un dossier de montage : mkdir /mnt/cdrom
Il faut confirmer la commande en saisissant le mot de passe utilisateur.
3. Monter le disque : mount /dev/cdrom /mnt/cdrom
La commande peut indiquer que le disque sera monté en lecture seule.
4. Lister les fichiers de l’ISO pour identifier la version exacte des VM Tools : ls /mnt/cdrom
Identifier par exemple : VMwareTools-9.4.12-2627939.tar.gz
5. Extraire les fichiers de l’archive tar.gz dans un dossier temporaire : tar xzvf /mnt/cdrom/VMwareTools-x.x.x-xxxx.tar.gz -C /tmp/
Dans notre exemple, cela donnerait : tar xzvf /mnt/cdrom/VMwareTools-9.4.12-2627939.tar.gz -C /tmp/
6. Se rendre dans le dossier de décompression des VMware Tools : cd /tmp/vmware-tools-distrib/
7. Installer les VMTools : ./vmware-install.pl -d
« -d » permet d’éviter d’avoir à valider chaque étape en prenant les paramètres par défaut.
Dans certains cas, le setup des VMTools officiels recommande d’installer les Open VM Tools. Ces drivers sont donc liés au système et non pas à l’hyperviseur ESXi. Ces OpenVMTools se mettent à jour avec les paquets de l’OS.
Installer les Open-VM-Tools : yum install open-vm-tools
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