Nouveau tremblement de terre pour les utilisateurs de solutions VMware. Depuis le rachat de la société par Broadcom, les seuls qui sont satisfaits sont ceux qui possèdent des actions de l’entreprise américaine devenue un géant de l’IT.
Broadcom a augmenté les coûts de licence VMware de huit à quinze fois pour de nombreux clients, après avoir éliminé les licences perpétuelles et à la carte, les remplaçant par des abonnements qui les engagent sur une durée minimum de trois ans.
Si la période n’est pas une contrainte forte étant donné la nécessité de bénéficier d’un support de l’éditeur, c’est la manière qui déplait et surtout les augmentations de prix. L’Observatoire européen de la concurrence dans le cloud (ECCO) a comparé la nouvelle tarification au paiement d’une utilisation complète et continue, quelle que soit la consommation réelle. Il a été révélé que de nombreux membres du CISPE ont signé de nouveaux contrats sous la pression de maintenir les services connectés tout en manquant d’alternatives viables, certains anciens contrats de plus de dix ans ayant été brusquement résiliés.
L’ECCO a déclaré que Broadcom continuait d’adopter une « approche de plus en plus litigieuse envers ses partenaires et clients », depuis le rachat de VMware en novembre 2023. Accusé de pratiques anticoncurrentielles, Broadcom ne semble visiblement pas faire d’effort et rejette les propositions de discussions avec les autorités européennes. Une plainte a même été déposée auprès de la Commission européenne par un groupe de clients grand compte. Le CISPE déclare même que « Broadcom peut signaler que la plupart ont signé de nouveaux contrats, mais nous savons que ceux-ci sont punitifs et menacent la viabilité des fournisseurs de services liés à l’écosystème VMware ».
Cela ne fait que renforcer l’hostilité des experts en virtualisation à l’encontre des solutions de VMware, pourtant leader de la technologie. Cela apportera de fait de la lumière sur les solutions alternatives, telles que Proxmox.
