Le nouvel outil de communication qui remplace Skype, Lync, SharePoint et peut-être un jour Outlook, Microsoft Teams, poursuit sa conquête des postes de travail du monde entier. D’une installation facultative, Teams est passé dans le pack Microsoft 365 (ex Office 365) comme un logiciel intégré à la suite bureautique, même si celui-ci ne bénéficie pas encore de l’harmonie graphique des programmes Word, Excel, PowerPoint.
Etendu au monde du libre et surtout des systèmes d’exploitation concurrents de Windows 10, le logiciel Microsoft Teams est maintenant compatible avec GNU Linux et plus précisément sur les OS à base de Red Hat. Ce tutoriel explique comment télécharger et installer Microsoft Teams sur Fedora, CentOS et RHEL, Red Hat Enterprise Linux. C’est évidemment gratuit, comme sur Windows. Quelques lignes de commande pour une opération à réaliser en quelques instants.
Pur produit Microsoft qui remplace Skype, Lync, SharePoint et peut-être un jour Outlook, Microsoft Teams poursuit sa conquête des ordinateurs du monde entier. Essentiellement dans les entreprises et organisations, petit à petit dans les foyers, Microsoft développe les fonctionnalités et les intercompatibilités avec d’autres systèmes, d’autres logiciels. Si les utilisateurs d’ordinateurs Linux étaient encore laissés de côté, il existe maintenant une version GNU Linux de l’outil de communication Microsoft. Les utilisateurs de Debian et Ubuntu seront ravis de fermer leur onglet de navigateur web qui affichait Teams, très gourmand en RAM.
Ce tutoriel explique comment télécharger et installer le logiciel Microsoft Teams sur systèmes Ubuntu et Debian, ainsi que les versions dérivées du même noyau. Le téléchargement est évidemment gratuit, comme sur Windows 10.
La distribution CentOS est orientée vers les entreprises et tous ses paquets sont compilés à partir des sources Red Hat Enterprise Linux. Ce clone de RHEL est utilisé par plus de 20% des serveurs web Linux, en troisième place derrière Ubuntu et Debian.
Ce tutoriel fonctionne sur CentOS 6.x, 7.x et autres versions équivalentes. Créer un utilisateur et en faire un compte root CentOS se fait en quelques commandes, détaillées ci-dessous.
Créer un nouveau compte utilisateur avec droits root sur CentOS
1. Ouvrir un Terminal ou établir une connexion SSH :
2. Créer le nouveau compte utilisateur en tant que root :
adduser julien
3. Définir le mot de passe de ce nouveau compte :
passwd julien
4. Attribuer les privilèges root :
visudo
5. Chercher la ligne :
## Allow root to run any commands anywhere
6. Ajouter une ligne juste en dessous pour donner les droits root au nouveau compte :
julien ALL=(ALL) ALL
7. Enregistrer et quitter l’éditeur :
:wq!
8. Le nouveau compte user peut maintenant exécuter des commandes en tant que root.
Quand un message « kernel panic » apparait au démarrage ou après un plantage d’un Ubuntu, c’est très mauvais signe. Entre le petit bug vite résolu et la panne qui empêchera tout dépannage, les solutions sont nombreuses et pas toujours simples à mettre en oeuvre.
Ce tutoriel montre une solution au message « Kernel Offset : disabled » et « end Kernel panic – not syncing : VFS: Unable to mount root fs on unknown block(0,0) » : pas bon signe a priori.
Que ce soit avec un poste de travail ou un serveur, en machine virtuelle ou physique, ce problème est indépendant de l’architecture matérielle et du hardware utilisé. Cela arrive sur Ubuntu 12, 14, 16, 18, 20 en LTS, mais aussi les versions intermédiaires Ubuntu 13, 15, 17, 19. En bref, toute version de la distribution Linux peut être concernée par ce bug.
Ubuntu : « Kernel Offset : disabled » et « end Kernel panic not syncing »
Normalement, le système ne démarre plus du tout et plante sur ce message d’erreur :
On peut vérifier l’intégrité du disque dur avec un fsck -fv, installer et utiliser boot-repair, cela ne change rien. Le problème vient du kernel qui est défectueux, peut-être suite à une mise à jour, essayons alors de démarrer sur une version antérieure.
1. Eteindre la machine Ubuntu.
2. Démarrer le système : à l’écran GNU GRUB, descendre avec la flèche vers le bas pour choisir « Advanced options for Ubuntu » et valider avec Entrée. Si ce menu n’apparait pas, appuyer sur Shift (Maj) ou sur Echap au démarrage pour le faire apparaitre.
3. Choisir l’avant dernière version du kernel affiché. Le plus récent étant celui qui pose problème, la version précédente pourrait bien fonctionner.
Par exemple, le kernel qui ne démarrait pas est Ubuntu, with Linux 5.7.0-050700-generic. Il faut essayer de démarrer sur Ubuntu, with Linux 5.4.0-37-generic. Autre exemple en Ubuntu 14 LTS : le Linux 4.4.0-148-generic x86_64 cause un kernel panic. Il faut donc choisir la version précédente, à savoir : GNU/Linux 4.4.0-135-generic x86_64
Cette solution n’est que temporaire, il faudra ensuite reproduire pour confirmer que le kernel le plus récent est en cause et peut-être le supprimer. Cela n’est pas l’objet de ce guide mais un kernel se supprime par ces commandes :
Modification ou suppression de l’utilisation d’un serveur proxy pour l’accès à internet dans votre entreprise ? Il faut donc indiquer à vos postes et serveurs Linux Ubuntu de ne plus passer par ce chemin pour accéder au réseau extérieur.
Ce tutoriel donne la solution à l’erreur rencontrée sur Ubuntu, « Received HTTP code 403 from proxy after CONNECT » ou « 403 Forbidden » lors d’une recherche de mise à jour (sudo apt update).
Un daemon Linux est l’équivalent d’un service Windows, c’est-à-dire un processus qui tourne en arrière-plan du système d’exploitation. Les démons Linux sont utilisés pour démarrer automatiquement un programme ou exécuter un script à chaque démarrage / redémarrage du système, par exemple pour un serveur web httpd ou nginx, un SGBD tel que Oracle ou PostgreSQL, etc. Ajouté à init.d, le nouveau processus sera en démarrage automatique et on pourra ainsi le surveiller avec un « status » et le gérer avec « start », « restart », « stop ».
Ce tutoriel explique comment créer et ajouter un daemon sur Debian, un service local Linux. Fonctionne sur les serveurs, machines virtuelles et postes de travail. La procédure est identique pour créer un daemon Ubuntu.
Créer un daemon sous Debian
1. Ouvrir un terminal locale ou une connexion à distance par SSH.
2. Créer un nouveau fichier avec un éditeur de texte (vi, vim, nano, gedit, emacs…) :
sudo vi /etc/init.d/windowsfacile
3. Ecrire ou copier/coller un script du ou des processus à exécuter automatiquement à chaque démarrage.
#!/bin/bash
### BEGIN INIT INFO
# Provides: windowsfacile
# Required-Start:
# Required-Stop:
# Default-Start: 2 3 4 5
# Default-Stop: 0 1 6
# Short-Description: Start windowsfacile at boot time
# Description: Enable windowsfacile service
...
4. Ajouter le droit d’exécution sur ce nouveau fichier :
sudo chmod +x /etc/init.d/windowsfacile
5. Activer le daemon dans systemctl :
sudo systemctl enable windowsfacile
6. Recharger les daemons du système (ou redémarrer Debian) :
Vous souhaitez monter un lecteur réseau sur une distribution Ubuntu mais un message affiche une erreur sans proposer de solution ? Un « mauvais type de système de fichiers, option erronée, superbloc erroné, une autre erreur » mais sans assistance pour donner une piste de résolution. C’est très flou et vous ne savez pas quoi faire.
Ce tutoriel donne la solution pour remédier à ce problème de mount, à savoir comment créer un montage réseau NFS (accès à un partage sur serveur Linux) ou CIFS (vers le partage SMB d’un serveur Windows) avec la distribution Ubuntu. Cela fonctionne sur toutes les versions de la distribution Ubuntu et GNU Linux assimilés, que ce soit sur un serveur, un poste de travail, une machine virtuelle ou un ordinateur à la maison. Il existe aussi le tutoriel NFS et CIFS pour Debian.
Message d’erreur montage réseau Ubuntu
mount : type erroné de syst de fichiers, option erronée, super bloc erroné sur servernfs:/h/re/osdist/linux/vendors, codepage ou aide manquante ou autre erreur (pour plusieurs syst. de fichiers (nfs, cifs) vous aurez besoin d’un programme /sbin/mount.<type> intermédiaire) Dans quelques cas certaines informations sont utiles dans syslog – essayez dmesg | tail ou quelque chose du genre
Refer to the mount.cifs(8) manual page (e.g. man mount.cifs) and kernel log messages (dmesg)
Malgré le message d’erreur très brouillon, la solution est simple. Il faut simplement installer un paquet qui permettra d’accéder à un partage NFS (serveur Linux) ou CIFS (Windows SMB).
Solution pour accéder à un partage NFS et CIFS sur Ubuntu
1. Ouvrir un Terminal local ou une connexion distante SSH.
2. Après s’être identifié avec un compte utilisateur, rafraichir la liste des mises à jour du système d’exploitation Ubuntu :
sudo apt update
3. Installer le ou les paquets suivants, NFS et/ou CIFS (cela ne coûte rien d’installer les deux) :
Un daemon (démon) Linux est un processus qui tourne en arrière-plan du système d’exploitation, comme un service Windows. Ce tutoriel explique comment créer et ajouter un daemon (service local) sur Linux, distribution Ubuntu. Cette procédure fonctionne sur les postes de travail, les machines virtuelles et les serveurs qui exécutent Ubuntu, que ce soit avec ou sans interface graphique, édition minimale par netinstall comprise. Toutes les versions de Ubuntu sont concernées par ce tuto, les éditions annuelles comme les versions LTS.
Cela sert par exemple à démarrer automatiquement un programme ou exécuter un script à chaque démarrage / redémarrage du système, très utile pour un serveur web httpd ou nginx, un SGBD tel que Oracle ou PostgreSQL, etc. Ajouté à init.d, le processus sera en démarrage automatique et on pourra le surveiller avec un « status » et le gérer avec « start », « restart », « stop ».
Créer un daemon sous Ubuntu
1. Ouvrir une console locale ou distante par SSH.
2. Utiliser un éditeur de texte pour créer un nouveau fichier (gedit, vi, vim, nano, emacs…) :
sudo vi /etc/init.d/windowsfacile
3. Ecrire ou coller le contenu d’un script de démarrage du ou des processus à lancer.
#!/bin/bash
### BEGIN INIT INFO
# Provides: windowsfacile
# Required-Start:
# Required-Stop:
# Default-Start: 2 3 4 5
# Default-Stop: 0 1 6
# Short-Description: Start windowsfacile at boot time
# Description: Enable windowsfacile service
...
4. Donner les droits d’exécuter sur ce nouveau fichier :
sudo chmod +x /etc/init.d/windowsfacile
5. Activer le daemon :
sudo systemctl enable windowsfacile
6. Recharger les daemons du système (ou redémarrer l’OS) :
Vous souhaitez monter un lecteur réseau sur une distribution Debian, mais un message pas très explicite renvoie une erreur sans proposer de solution ? Une histoire de « mauvais type de système de fichiers, option erronée, superbloc erroné » mais sans indication quelconque. Ce tutoriel indique l’erreur rencontrée et la solution pour remédier à ce problème, à savoir comment créer un montage réseau NFS (serveur Linux) ou CIFS (serveur Windows SMB) sur Debian. Cela fonctionne sur toutes les versions de la distribution Debian et GNU Linux assimilés, que ce soit sur un serveur, un poste de travail ou une machine virtuelle.
Nous sommes donc côté client, le poste qui se connecte à un partage NFS ou CIFS distant. Pour la partie serveur, cela fait l’objet d’un autre tutoriel. Pour Ubuntu, cela se passe ici.
Message d’erreur montage réseau Debian
mount : type erroné de syst .de fichiers, option erronée, super bloc erroné sur servernfs:/h/re/osdist/linux/vendors, codepage ou aide manquante ou autre erreur (pour plusieurs syst. de fichiers (nfs, cifs) vous aurez besoin d’un programme /sbin/mount.<type> intermédiaire) Dans quelques cas certaines informations sont utiles dans syslog – essayez dmesg | tail ou quelque chose du genre
Refer to the mount.cifs(8) manual page (e.g. man mount.cifs) and kernel log messages (dmesg)
Solution pour monter un partage NFS et CIFS sur Debian
Bien que non explicite, la solution est simple. Il faut installer un paquet qui permettra de créer un montage NFS. Il existe l’équivalent pour les partages réseau Windows, afin d’avoir un montage CIFS.
1. Ouvrir un Terminal ou une connexion SSH.
2. Après s’être identifié avec un compte utilisateur, se connecter en root :
su
3. Installer le ou les paquets suivants :
apt install nfs-common
apt install cifs-utils
4. Ajouter la ligne dans /etc/fstab si nécessaire (voir paragraphe ci-dessous).
5. Créer les répertoires sur le disque :
mkdir /mnt/partagenfs
5. Donner les droits à l’utilisateur sur ces nouveaux dossiers :
Contrôler un serveur à distance, dépanner un collègue par télémaintenance ou faire du télétravail en période de confinement, les raisons pour vouloir accéder à distance à un poste Linux doté d’un environnement graphique sont nombreuses. Plusieurs logiciels existent pour cela, des payants comme des gratuits. Les plus connus sont VNC, Teamviewer, X2Go mais le monde Linux peut aussi profiter du protocole Microsoft RDP pour être piloté à distance. RDP version Linux, ou XRDP, qui s’utilise comme si on se connectait à une machine Windows. Ainsi, les postes clients Windows n’auront pas à changer leurs habitudes (Connexion Bureau à distance / MSTSC) et les clients Linux sont également les mêmes (rdesktop, freerdp, Remmina…). Aussi, xrdp permet de mettre à disposition un accès à distance via la plateforme Microsoft RDS et ses RemoteApps.
XRDP est open source et gratuit, ce qui en fait un avantage non négligeable pour contrôler un parc informatique composé de postes et serveurs Linux. Ce tutoriel explique comment installer xrdp sur Fedora, Red Hat et CentOS, ainsi que comment s’y connecter depuis un poste distant Windows ou Linux. Les deux méthodes sont expliquées, à la fois par dnf et par yum.
La même procédure pour Debian et Ubuntu est à lire ici.
Installer XRDP sur Red Hat (RHEL), CentOS et Fedora
Prérequis : un environnement graphique sur le poste ou le serveur RHEL, CentOS ou Fedora. Sinon, en installer un comme Xfce par exemple.
Avec DNF
1. En local ou à distance, ouvrir un Terminal ou une connexion SSH sur le poste auquel il faudra accéder à distance.
2. Exécuter une mise à jour de la liste des paquets disponibles :
sudo dnf update
3. Taper ou copier / coller la commande suivante pour installer xrdp :
sudo dnf install -y xrdp
4. Activer xrdp en tant que service système pour que l’outil démarre tout seul à chaque démarrage.
sudo systemctl enable xrdp
5. Démarrer le service :
sudo systemctl start xrdp
ou simplement redémarrer le système d’exploitation :
sudo reboot
6. Le poste CentOS, Fedora ou RedHat est prêt pour être piloté à distance.
Avec YUM
1. Ouvrir un Terminal ou un tunnel SSH distant.
2. Chercher les dernières mises à jour disponibles :
sudo yum update
3. Exécuter la commande suivante pour installer le paquet xrdp :
sudo yum -y install xrdp
4. Activer le service système xrdp pour un démarrage automatique à chaque reboot :
sudo systemctl enable xrdp
5. Démarrer le service xrdp :
sudo systemctl start xrdp
ou redémarrer le système d’exploitation :
sudo reboot
6. L’accès à distance au serveur ou PC sur base Red Hat est maintenant opérationnel.
Firewall
S’il y a un firewall actif sur la machine, penser à ouvrir le port xrdp. Par défaut le 3389 :
Depuis un poste distant, la procédure est la même que pour joindre un Bureau à distance RDP de Windows.
Depuis Windows
1. Ouvrir l’outil Connexion Bureau à distance depuis le menu Démarrer ou en commande mstsc.exe.
2. Taper le nom du poste Linux (son hostname).
3. Un écran s’ouvre pour s’identifier : laisser Xorg, indiquer un nom d’utilisateur et le mot de passe associé.
4. Les options habituelles de Microsoft Bureau à distance sont compatibles, par exemple pour choisir la résolution d’affichage écran.
Depuis Linux
Windows Remote Desktop Connection, Remmina ou rdesktop.
Remarque : rdesktop a un problème avec le clipboard, il est recommandé de le désactiver par cette option côté client : -r clipboard:off.
Soit par exemple : rdesktop -r clipboard:off pcfedora
Impossible de se connecter ?
Si la connexion ne se fait pas ou que l’écran reste noir, il faudra se déconnecter (log out) ou redémarrer l’OS (reboot) et à nouveau essayer de se connecter à distance mais sans s’être identifié sur le poste local. On reboot, on ne se logue pas en local et on essaie tout de suite le contrôle à distance.
Pour faire du télétravail ou accéder à distance à un ordinateur Linux, il existe de nombreuses solutions. Aucune n’est préinstallée mais les logiciels se comptent par dizaines, entre gratuits et payants. VNC, Teamviewer, X2Go.. mais aussi le protocole RDP avec XRDP. Basé sur cette technologie Microsoft, xrdp a l’avantage de s’utiliser comme le Bureau à distance de Windows. Ainsi, les postes clients Windows n’auront pas à changer de logiciel ou leurs habitudes pour se connecter à une machine Linux, sur base de Debian (donc Ubuntu, Mint, etc). Ce sera aussi la solution idéale pour servir un accès distant et graphique à Linux à travers une plateforme Microsoft RDS et ses RemoteApps.
Aussi, XRDP est open source et gratuit, ce qui en fait un avantage non négligeable. Ce tutoriel explique comment installer xrdp sur Ubuntu et Debian, ainsi que comment s’y connecter depuis un poste distant Windows ou Linux.
Prérequis : un environnement graphique sur le poste ou le serveur Ubuntu / Debian.
1. Ouvrir, en local ou à distance, un Terminal ou une connexion SSH sur le poste auquel il faudra accéder à distance.
2. Lancer une mise à jour de la liste des paquets disponibles :
sudo apt update
3. Taper ou copier / coller la commande suivante pour installer xrdp :
sudo apt install xrdp
4. Activer xrdp en tant que service système pour que l’outil démarre tout seul à chaque démarrage.
sudo systemctl enable xrdp
5. Redémarrer le système d’exploitation.
sudo reboot
6. Le poste Ubuntu ou Debian est prêt pour être piloté à distance.
Se connecter en XRDP sur Debian et Ubuntu
Depuis un poste distant, la procédure est la même que pour joindre un Bureau à distance RDP de Windows.
Depuis Windows
1. Ouvrir l’outil Connexion Bureau à distance depuis le menu Démarrer ou en commande mstsc.exe.
2. Taper le nom du poste Linux (son hostname).
3. Un écran s’ouvre pour s’identifier : laisser Xorg, indiquer un nom d’utilisateur et le mot de passe associé.
4. Les options habituelles de Microsoft Bureau à distance sont compatibles, par exemple pour choisir la résolution d’affichage écran.
Depuis Linux
Tout comme ces logiciels servent à se connecter à un poste Windows, les clients Linux de toute sorte (base Debian, Red Hat…) peuvent utiliser rdesktop ou freerdp pour se connecter à une machine équipée de xrdp. Préinstallé sur Ubuntu, Fedora, etc, rdesktop est à essayer. Il est, de plus, scriptable pour ajouter des variables (résolution graphique, login…).
Impossible de se connecter ?
Si la connexion ne se fait pas ou que l’écran reste noir, il faudra se déconnecter (log out) ou redémarrer l’OS (reboot) et à nouveau essayer de se connecter à distance mais sans s’être identifié sur le poste local. On reboot, on ne se logue pas en local et on essaie tout de suite le contrôle à distance.
Depuis Ubuntu 17, la distribution Linux a modifié la manière dont était géré le réseau. Ethernet, Wifi et même loopback, Ubuntu n’utilise plus /etc/network/interfaces mais bascule sur /etc/netplan/ avec un fichier de configuration avec l’extension .yaml. Un changement majeur qu’il convient de maitriser pour intégrer une machine sur un réseau.
Introduit avec Ubuntu 17, Netplan est de ce fait utilisé par défaut sur Ubuntu 18 LTS et Ubuntu 19. De même Ubuntu 20 LTS et suivants resteront également avec netplan.
Quelques configurations de Netplan sont proposées dans ce tutoriel mais l’intégralité des options sont regroupées sur netplan.io.
Ouvrir le fichier de configuration réseau Netplan
Utiliser son éditeur préféré pour ouvrir et modifier le fichier yaml qui contient la configuration réseau du poste Ubuntu (vi, vim, emacs…).
sudo vi /etc/netplan/*.yaml
Exemples de noms de fichiers yaml :
sudo vi /etc/netplan/01-netcfg.yaml
sudo vi /etc/netplan/50-cloud-init.yaml
Configuration par défaut de Netplan en DHCP IP automatique
C’est le contenu par défaut du fichier yaml d’une distribution Ubuntu sans personnalisation et avec attribution d’une adresse IP par un serveur DHCP.
Configuration de Netplan pour une attribution IP par un DHCP Windows Server
Si la configuration par défaut ne fonctionne pas alors que votre machine Ubuntu est soumise au DHCP d’un serveur Windows, il est possible de lui ajouter une information « dhcp-identifier » pour une meilleure compatibilité.
Ne pas oublier de valider les modifications par la commande suivante. C’est important car même un reboot ne va pas appliquer les modifications de netplan si le « apply » n’est pas manuellement forcé.
sudo netplan apply
La configuration est dite persistente, c’est-à-dire qu’elle est conservée même après un redémarrage du système.
Je n’aime pas Netplan
Pas de problème, Ubuntu permet de revenir à l’utilisation de Network Manager.
cat /etc/network/interfaces
# ifupdown has been replaced by netplan(5) on this system. See
# /etc/netplan for current configuration.
# To re-enable ifupdown on this system, you can run:
# sudo apt install ifupdown
Node.js est une plateforme pour héberger des applications web et des sites internet qui utilise JavaScript. Libre et multi-plateformes, NodeJS est compatible Windows, macOS, Android et bien sûr Linux. Il est facile d’installer Node.js sur Ubuntu et Debian mais pas plus difficile de le faire sur son concurrent de noyau. Ainsi, voici le tutoriel pour installer Node.js sur les distributions Red Hat Enterprise Linux (RHEL), CentOS, CloudLinux et Fedora, depuis les dépôts officiels. Il s’agit des distros basées sur Enterprise Linux. Pourquoi ce tuto ? Car le site officiel ne mentionne pas clairement ces informations, ici la solution est expliquée de manière simple et résumée en une courte procédure.
Depuis la version 10.x, Node.js est uniquement disponible en architecture 64 bits x86_64. Le i386 (32 bits) n’est donc plus supporté.
Installer / upgrade Node.js 13 sur RHEL, Fedora, CentOS
2. Utiliser dnf pour l’installation dans la version choisie :
sudo dnf install nodejs
Installer les outils de développement Node.js
sudo dnf install -y gcc-c++ make
Vérifier la version de Node.js installée
node --version
Et la version de npm :
npm --version
Compatibilité Node.js et RHEL, CentOS, Fedora
Compatibilité Node.js et RHEL
Node.js est compatible Red Hat Enterprise Linux 6, 7 et 8. RHEL 6 ne supporte que Nodejs 11 au mieux, pas 12.x ni ultérieur.
Compatibilité Node.js et CentOS
Idem pour Cent OS : NodeJS est compatible CentOS 6, 7 et 8 mais la CentOS6 est limitée à Node 11.
Compatibilité Node.js et Fedora
Les versions semestrielles de Fedora compliquent le tableau des compatibilités. Tout est indiqué en architecture 64bits. L’éditeur indique que la distribution équivalente Korora Linux doit aussi supporter les mêmes versions.
Node.js est un logiciel multiplateformes (Linux, Windows, macOS, Android…) et libre qui peut servir de serveur web HTTP / HTTPS et héberger des applications web. L’environnement d’exécution JavaScript NodeJS est donc compatible avec les distributions Linux Debian et Ubuntu, que l’on peut installer via les dépôts officiels de Nodesource.
Que ce soit pour installer le paquet d’origine ou pour monter en version (upgrade 10 vers 12, par exemple), ce tutoriel indique les commandes à taper pour les OS Debian, Ubuntu et autres distributions basées sur le même noyau (Linux Mint, Devuan, elemantary OS, Trisquel, BOSS, BunsenLabs). PC de développeur, machine de test ou serveur, la procédure est la même. Si votre machine est sur base Enterprise Linux, voici le tuto pour installer Node sur RHEL, Fedora et CentOS.
Cela va à chaque fois installer la dernière version disponible dans la release souhaitée. Par exemple, installer la v12 va mettre en place la 12.13.1
Remarque : s’il y a une erreur avec cette commande, il faudra installer le paquet curl et ré-exécuter la commande : sudo apt install curl
Pour ajouter les addons npm, il faudra les build tools : apt-get install -y build-essential
Installer / upgrade Node.js 13 sur Ubuntu et Debian
Vous avez téléchargé et installé une distribution Ubuntu basée sur Gnome, l’environnement graphique par défaut, mais vous préférez l’interface de KDE. Bien qu’il existe une distribution avec KDE préinstallé, Kubuntu, il est possible d’ajouter le GUI KDE sur un Ubuntu équipé d’une autre interface. Ce tutoriel explique comment ajouter l’environnement graphique KDE sur une distribution Ubuntu avec un autre environnement ou sur une base de Ubuntu minimal (sans interface graphique, juste la console comme Ubuntu Server). On peut faire cohabiter plusieurs environnements graphiques et choisir au login du démarrage sur lequel on veut travailler. Il n’est cependant pas recommander d’installer et d’utiliser plusieurs interfaces, chacune ayant des paquets et des logiciels spécifiques. Outre KDE Plasma, on pourrait aussi essayer Xfce, LXDE, Budgie, Mate, LXQt…
Deux possibilités pour ajouter KDE : installer KDE minimal, juste le gestionnaire de bureau mais sans les applications liées, ou KDE complet, c’est-à-dire le gestionnaire de bureau et tous les logiciels de la suite KDE (Amarok, Dolphin, Konqueror, Kopete, etc). La seconde méthode transformera Ubuntu en Kubuntu, la distribution livrée d’origine avec l’environnement KDE.
Lorsque l’on vient du monde Microsoft, Kubuntu / KDE est ce qu’il y a de plus proche de Windows avec un menu Démarrer (qui s’ouvre maintenant avec la touche Windows du clavier). Une manière de faire une transition douce vers le libre !
Ajouter KDE minimal à Ubuntu
1. Ouvrir une console sur le poste Ubuntu ou une connexion SSH distante.
2. Taper la commande suivante pour uniquement installer l’environnement KDE :
sudo apt install plasma-desktop
3. Un message concernant le serveur X par défaut peut s’afficher. Indiquer lequel utiliser par défaut (lightdm pour kde).
4. Redémarrer l’ordinateur (sudo reboot par exemple).
Installer KDE complet sur Ubuntu
1. Ouvrir un terminal sur le PC Ubuntu ou une connexion SSH distante.
2. Taper la commande suivante pour installer l’environnement KDE et tous les logiciels KDE :
sudo apt install kubuntu-desktop
3. Si un écran s’affiche pour le choix du serveur X par défaut, indiquer celui de KDE (lightdm) ou l’ancien.
Ce tutoriel explique comment créer un partage NFS sur un serveur Linux et comment connecter un client Linux sur un partage NFS. Une procédure courante pour les administrateurs système Linux en entreprise, en environnement de production ou en univers de test.
Les distributions Debian, Ubuntu, CentOS, Fedora, Red Hat, etc sont compatibles avec ce mode d’emploi.
Ce guide utilise l’éditeur de textes vi mais on peut bien évidemment se servir de vim, emacs ou autre outil.
Créer un partage NFS côté serveur
1. Sur le poste serveur, qui peut être un simple ordinateur, ouvrir un Terminal en local ou une connexion distante SSH.
2. Installer le paquet requis :
sudo apt-get install nfs-kernel-server
3. Créer un répertoire local qui sera partagé :
sudo mkdir /srv/partage
4. Attribuer les droits d’accès et d’écriture, par exemple :
sudo chmod 755 /srv/partage/
sudo chgrp grplocal /srv/partage/
5. Ouvrir le fichier de onfiguration du partage NFS :
sudo vi /etc/exports
7. Déclarer le chemin du dossier à partager et les autorisations d’accès réseau :
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